lundi 5 octobre 2015

#Geneatheme Septembre - Pourquoi un blog ?


Le problème lorsqu'on blogue depuis longtemps, c'est cette étrange impression de radoter qui s'ajoute aux années qui passent et aux cheveux qui blanchissent, à ce besoin parfois de faire répéter...
On finit par devenir un généalogiste à part entière...
C'est à dire un vieux. 

J'ai eu l'occasion samedi de plaider la fonction "ressources" des blogs, afin que ceux qui ne publient plus, pour une raison ou une autre, ne finissent pas à la benne des veilleurs généalogistes, dans ce monde de l'immédiateté si peu utile.
2 ans sans billet et hop poubelle ! ça alors ! 
Pour lutter contre la généalogie kleenex, je crois que je vais essayer la fonction recyclage des articles. Une manière de généalogie verte, en somme. 
Je réédite donc celui-là, qui fait partie de vos préférés( si j'en crois ma colonne de droite), avec, à peine, quelques modifications en italique.  

Une manière de vous donner des nouvelles, parce que, hein, on sait jamais.
 Une manière de reprendre le clavier, 
Une manière de vous donner envie d'écrire.
Une manière de vous donner envie de chercher dans le fouillis de ce chaudron.
Une manière de partager. 
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Pourquoi internet ?
 Internet, son monde impitoyable, addictif, procrastinateur, plaggieur, glouton, bavard et si souvent tarte, qui élève, en quelques secondes, la c...  à l'échelle planétaire. 
M'enfin...

Dans ce monde là, le blog est peut-être le meilleur du pire. 


Pourquoi des blogs de généalogie ? 
Je fais de la généalogie depuis 2003. Plus de dix ans !
Saperlipopette ! 
Mais j'avais un blog de généalogie avant de faire de la généalogie.
 Ben oui !

 Enfin ce n'était pas un blog mais un forum. Le forum de la Godardière, créé au décours des premières cousinades. 


Ben oui ! 
J'ai fait des cousinades avant de faire de la généalogie ! Cousinades qui réunissent les descendants de Papi Cigare. C'est modeste certes, mais ça marche et ça se poursuit tous les ans depuis. 4 générations réunies à la dernière assemblée. Modeste : nous étions une trentaine, nous sommes plus d'une cinquantaine,



 chez moi, à Prinçay. 
Je suis fière de ça. J'y tiens. 
Le forum, (bidouillé par Guillaume mon n'veu), était fait pour garder le fil, d'une cousinade à l'autre. 
Garder l'fil pour garder l'sourire ! 
Garder le fil : entre les générations, entre ces cousins qui grandissaient et que nous n'emmenions plus faire 

de châteaux de sable 
et qui prenaient le large, loin sur cette planète qui est leur village. 


Garder l'fil : pour partager les photos d'aujourd'hui et d'hier.



Garde l'fil : pour se soutenir dans les coups durs. 


Garder l'fil : pour s'écrire des poèmes aux anniversaires. 


Garder l'fil : pour voir pleurer les vieux devant tant de poèmes d'anniversaire. 


Garder l'fil : pour commenter les photos anciennes. 


Les documents anciens...


Un jour Benoist (mon n'veu) a dit : 
On n'y comprend plus rien, il faut faire un arbre généalogique. 
Ben oui ! 
Saperlipopette ! C'est même pas moi qui ai eu l'idée de la généalogie ! 
Cest Benoist, mon n'veu ! 


C'était parti. Une feuille de papier, puis deux, puis une très, très grande feuille de papier, puis Ancestrologie et le forum, raconter, faire vivre ces découvertes, ces pages tournées de village en village, avant la mise en ligne des archives ! 
J'ai une famille formidable, j'ai eu plein d'encouragements autour de toutes mes découvertes. 
Petit à petit, je me suis sentie à l'étroit dans cet espace privé. Pas lâchée, comme certains ici ou là le disent, mais à l'étroit. 


J'ai ouvert Lulu Sorcière, ses p'tits délires, ses émotions, son JDD, ses lecteurs de la première heure ! 
Tout en surveillant le bourguignon, on a papoté, pleuré, rit, photographié, ralé...

Nous nous sommes tant aimés...


 Et moi j'ai de plus en plus archivé, enquêté....


Tant et si bien que j'ai fini par ouvrir Lulu Archive ! 


Et puis Mères d'Alors,
  C'est comme ça, de temps en temps, je range. 
J'aime bien mettre la pagaille, et ensuite...


 Ranger. Trier. Archiver.

Je me suis fait un peu happer par le sujet, mais je dormais peu. 
J'ai un peu délaissé Lulu Sorcière, le blog du présent 


 Heureusement que les piliers du JDD sont là pour me rappeler à l'ordre, m'épauler ! 
Les filles et Tonton, à table ! 
C'est dimanche !
Et le JDD aussi est passé aux oubliettes au grand regret de certains fidèles...

  
Le mal guérit par le mal, on dirait une potion du curé d'Angliers. 
C'est la généalogie descendante et les p'tites pousses qui courent dans mon jardin, qui me ramènent au présent, aux p'tits bonheurs. Ici un tricot, là un livre pour enfants, là une vieille comptine, là une recette de gâteau, et une envie de partager de nouveau, un peu plus de tout ça. 


 Et de temps en temps une petite histoire au détour d'un chemin, devant l'entrée d'un souterrain... Une petite main dans la mienne, libérée depuis belle lulurette de mes racines et de celles des autres, je retrouve, le fil conducteur de ma vie : 


le plaisir des mots, simplement. 

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Pourquoi bloguer ?
 Pour le plaisir de lire les autres, pour ces amitiés virtuelles que l'on croit éternelles...

A la dédicace de 2014, je ne changerai pas une virgule. 
Et des dédicaces, j'en ferai d'autres, et ce serait même une bonne idée d'en faire un thème...
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Je dois, pour jouer le jeu jusqu'au bout,
 dédier ce billet à un blog de généalogie. 
Je n'ai pas besoin de chercher, 
c'est une évidence, 
je le dédie à Odile. 
Odile Vaunois, que je connais depuis 15 ans à travers la toile. 
Odile qui fut la première sur la toile à me lire, avant les blogs, avant facebook, avant les forums, sur les listes de discussion. 
Odile, unique rencontre de la toile, pour qui je fus Gloria avant Lulu. 
Odile qui dans cet anonymat sorcier, sut plus tard, bien plus tard,
me retrouver, rien qu'à mes mots. 
Des mots, comme une voix. 
Faut avoir l'oreille. 
Odile qui aime mêler le présent au passé.
Odile qui touche en peu de mots.
Odile que j'aime lire. 
Odile avec qui je partage tant de racines souterraines. 
Odile qui n'est jamais loin. 


Odile et notre temps des cerises, car finalement, plus souvent qu'on ne le croit,
 internet sait se faire fête.