Atelier Généalogique. Echo à la Pissarderie

Une idée comme ça...
Une cuisine, une table, du café... un atelier généalogique.
Ni plus, ni moins. Pas de club, pas d'association (sinon d'idée), juste l'opportunité de rencontrer ceux que l'on apprécie et dont on partage le loisir, la passion.
Bref repasser du virtuel au réel. Le plaisir des salons du XIXème avec les branchés du XXIème.
Nous devions être cinq.
Un bon début.
La vie qui n'en faisant qu'à sa tête, nous mit face à face, Sébastien et moi.
Improvisé : pas de programme donc plein de sujets au programme.

• De la promotion du  travail souterrain du bloggeur au sujet non buzzeur ? Voilà qui turlupine tout généalogiste qui indexe, répertorie, travail de fourmi. Démarrer la généalogie d'un village par exemple, c'est très amusant. C'est un jeu de construction, un légo, un jeu de patience. En soi, c'est sympa, mais c'est fait pour être partagé comme le sont toutes les indexations. Alors penser à promouvoir le travail, à le référencer c'est important, stimulant. Comment faire ? Garder un oeil sur le travail de l'autre, rédiger un article de synthèse par mois sur le blog autour du travail des autres ? Pourquoi pas. En tous cas, un autre village à ajouter : celui de Savigné décortiqué par Sébastien, un village où j'ai aussi les miens.

• De l'utilité de multiplier les blogs : C'est le système des tiroirs comme l'a très bien dit Sébastien. Pourquoi plusieurs blogs ? Parce qu'on  ne range pas les chaussettes dans le tiroir des serviettes. Un blog pour Availles, un blog pour Cora, un blog pour Savigné chez Sébastien, un blog pour les noms du Poitou. Un blog pour les spécialistes, les amoureux du sujet. La généalogie de Cora ? Tout, on veut tout retrouver facilement. Son blog est là pour ça. Un blog pour partager les données, mais aussi pour les retrouver, les classer, les mettre en valeur. 

• Du plaisir de feuilleter : Sortir les bouquins, les vrais, ceux qu'on corne,qu'on annote, ceux qu'on garde comme des trésors. Mais aussi les revues ( RFG, Picton, Herage, CCHA, Société des Sciences). Présenter ? Partager ? prêter ? pourquoi pas. 

• De l'étonnement du travail de l'autre. Chacun a son style, sa manière d'avancer, son contexte familial, personnel, la généalogie est d'autant plus amusante qu'elle est diversifiée et collaborative. Au service des humbles comme des illustres,  qui ne demandent rien à personne, mais colorent nos nuits blanches et peuplent nos rêves.

• De la galère des uns qui est aussi celle des autres... arghhhhhh le moteur de recherche de Gallica.

• De la correction chaleureuse... Un petite taille de propreté de cet arbre négligé et dont certains croquent trop vite les fruits. 

• De l'épaisseur du mystère :   mystère, mon beau mystère, tu tournes en rond dans ma tête sans issue... Repart donc dans celle de l'autre, là est peut-être l'issue.  

• De la perplexité face à la page blanche : pourquoi est-ce si difficile parfois de mettre en mots ? Et si raconter à l'oral autour de quelques amis, là où trébucher sur les mots est permis, était la clé de l'écrit ? 

• De la conclusion de cette première expérience : on se reverra à cinq ou six au moins, c'est certain. Vite, et on trouvera le rythme, une fois par mois ? Pourquoi pas ! 

Pas mal pour une improvisation n'est-ce-pas ? Merci Sébastien !