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Un petit assassinat me tire par la manche, les chemins, non plus, ne sont pas très surs à Queaux...
Antoine Martin âgé d'environ 35 ans ayant été assassiné hier soir en s'en allant du bourg chez lui au bourg de Grand Chaume ne m'ayant donné aucne marque de vie lorsque j'ai arrivé ou il a été trouvé il a été enterré au cimetière en présence de Antoinette Cherpantier sa mère, Jaque et René Martin ses frères, Pierre Martin et autres.
Source : ADV Queaux BMS 1720-1728 vue 36. Relevés GE86
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Heureusement, la vie religieuse à Queaux est riche : Reliques et baptêmes de cloche, nous content le quotidien de la paroisse, mentionnant les notables.
"L'an mil sept cent soixante et douze et le dix-neuf juillet, je prêtre curé de cette paroisse soussigné assisté de messieurs Gauffereau curé de Bouresse, Duffour curé d'Adriers, Ouillard curé de Lussac le Château, Conte curé de Gouex, Proust curé de Maserolle, Royer curé prieur de Salle en Toulon, Remerand père dedos gardien du couvent de la Rallerie, Bonnet curé de Persac, Coyrault vicaire de cette paroisse, nos confrères, ai fait l'exposition publique et solennele des Reliques des saints martins didier ... ... et tranquile que j'ai fait venir de Rome, les quelles ont été authorisées par le souverain pontife Benoist quatorse, comme il paraist par l'authentique qu'il a donné à ce sujet, le quatre mai mil sept cent quarante quatre par la quelle il en permait l'exposition à la veneration du public, signée ... cardinalis vicarius et contresignée Cardi Bienetisievetarius, la quelle authentique a été reconnue et les reliques égallement authorisées par monseigneur de la Marlonie évêque de Poitiers qui en a donné un acte en forme en datte du deux aoust mil sept cent cinquante huit J. L. évêque de Poitiers, lesquelles Reliques j'ai fait enchasser les deux châsses différentes, dont ... en presence les ossements des saints martins didier, et clair, et..."
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1727, 1751, 1788, c'est la fête des cloches au village !!!
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chasseur de loups :
MERIVE Janvier 1770
Source Série C66.
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Un expression très curieuse en effet ! Je ne l'ai jamais rencontrée non plus; Sans doute une allusion à un "bassin" dans lequel on lavait l'enfant à sa naissance ?
RépondreSupprimerFeuilles d'Ardoise, merci pour ta visite, je me demandais si cette expression avait croisé ta collection :) Le bassin est celui de la mère, au passage duquel le nouveau-né n'a pas survécu. L'enfant est ondoyé avant d'être extrait. L'étiologie d'une telle hécatombe ne peut s'expliquer par des dystocies spontanées (mauvaises présentations de l'enfant), elles sont trop nombreuses à l'échelle du village et du nombre de naissances. L'infection (première cause de mortalité de cette époque) n'y est pour rien, car la mort vient au cours de l'accouchement. On penche ici plutôt pour de mauvaises manoeuvres de la matrone, qui en espérant accélérer l'accouchement le transforme en tragédie.
RépondreSupprimerA bientôt !
Toujours aussi intéressant et instructif Gloria. Merci. :-)
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