mardi 15 octobre 2013

Juste Cent mots pour assimiler l’intégration. #geneatheme.


Le généathème du mois de Sophie Boudarel  est double : Dévoiler une photo ancienne poignante au coeur du généalogiste et conter en cent mots un ancêtre au choix. 
Voici dans une formule deux-en-un, la plus ancienne photo de ma généalogie familiale. Elle date du XIXème siècle. Cette image revient de loin et n'a pas toujours voyagé dans de très bonnes conditions... Grâce à ce petit jeu, je réalise que mon "bonzaï" généalogique offre à l'arbre familial, le document photographique le plus ancien ! 




Justa Garvia-Vara née en 1895, belle comme une madrilène amoureuse d’un andalou. Argelès plage, Février 39 : réfugiée tête haute, pieds dans la neige, un enfant à chaque main. 1960, Pontault-Combault : buissonnière, sur le chemin de l’école, nous bifurquions vers le marché, cherchant la mer sur l’étal aux poissons. 1965 : complices, elle raconte l’utopie comme une vague brisée sur le sable. 1968 : sous les pavés, un crabe sans plage la dévore. « Tu me guériras », murmure-t-elle… Utopie. 2011 : OFPRA-Archives, trésor amer, trois photos, quelques mots ! 2012 : grand-mère à mon tour bâtissant sur le sable des châteaux en Espagne ! 





8 commentaires:

  1. Très beau texte, et magnifique photo !

    RépondreSupprimer
  2. Passionnant.... Emouvant.... Que d'amour à travers ces 100 mots...
    Bonne journée
    Evelyne

    RépondreSupprimer
  3. Bravo pour ce double challenge et quel sens de la concision !

    RépondreSupprimer
  4. En 100 mots tu nous laisse sans mot.
    Dans le silence de l'émotion devant cette silhouette qui se dessine, en pleins et en creux, en ombres et en lumière...
    comme sur une vieille photo.

    RépondreSupprimer
  5. Merci à tous, j'ai beaucoup aimé cet exercice, nous n'avons pas toujours beaucoup de traces des liens qui unissent les uns aux autres, nos p'tits blogs servent à ça aussi de temps en temps, à mettre en mots les émotions de l'enfance... En espérant que ces gribouillages que nos enfants ne lisent pas toujours toucheront nos petits ou arrière petits enfants lorsqu'ils s'interrogeront comme nous le faisons...
    Bises

    RépondreSupprimer