Le 28 Juillet 1711, il pleut à grosses gouttes à Ménigoute !
Un orage terrible, de ceux que l'on mentionne dans les registres ! Le tonnerre gronde et tombe sur le clocher de la grande église des deux cotés !
Et pourtant aucun dégât !
Grâce à qui ? Grâce à quoi ?
Grâce à Dieu ? Eh non, pas du tout !
Grâce à Jean Tiolet le sacristain, qui n'écoutant que son courage et sa vigilance hors ange, imposant à sa prostate une discrétion citoyenne, monta tout en haut du clocher sans trébucher et éteignit le feu... avec son urine !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Avait-il abusé du vin de messe ? Un miracle local l'avait-il changé en bière ? Ces détails appartiennent au secret de la confession. A ce qu'on dit, il le rendit jusqu'à la dernière goutte et nul doute que le bon curé Bourceau n'en fut ni vert de rage ni rouge de honte et lui accorda illico l'absolution !
Dieu nous préserve de ses fléaux !
" Le 28ème jour de Juillet entre une et deux heures le tonnerre tomba sur le clocher de la grande église ota toutes les ardoises et découvrit l'église des deux coté du clocher sans pourtant rien bruler parce que le sacristain Jean Tiolet monta à la hauteur et estignit le feu avec son urine, dieu nous préserve de ses fléaux . Bourceau prêtre curé de Ménigoute."
AD 79 - Ménigoute BMS-1700-1711 vue 151 (1711)
Relevés GE86.
Le pouvoir de la bière :)
RépondreSupprimerJe savais que cet insolite te plairait !
SupprimerLa violence physique est une tragédie mais la violence morale n'est pas mieux. Elle peut conduire au même résultat et détruire une famille.
RépondreSupprimerOui hélas. Et cette violence-là, n'est pas toujours entendue par ceux à qui la victime essaie de se confier.
SupprimerMerci pour ce message.
Et bien ma foi, quelle vessie !!!
RépondreSupprimerIl y avait beaucoup de messes dites en ce temps-là, non? alors de calice en calice ...
RépondreSupprimeret puis il faut bien le goûter le vin de messe et ce curé devait être consciencieux.
Blague à part, il fallait y monter sur le clocher et là, il en faut du courage.
Quant à la violence faite sur les femmes, physique ou psychologique, voire les deux bien
souvent, elle est toujours là et pas souvent écoutée ou mal entendue, actuellement encore.
Et cette parole non comprise, non prise en compte, non crue, rajoute une couche de désespoir
et un retour au silence.