samedi 13 février 2010

Le Domaine de Badard.



Le domaine de Badard compte  26 hectares de bois et de prairies. Un petit ruisseau traverse le domaine, en 1631 on l'appelle le ruisseau du Vau, il prend sa source à Marchaix-Durand, sur la commune de Chenevelles et rejoint près du pont Garnault (commune d'Archigny) l'Auzon de Chenevelles.
En 1631, Badard est un ancien fief faisant partie du Duché de Châtellerault.
Le ruisseau de Badard, a sa source au Marchais Durant et se réunit près de Pont-Garnault commune d'Archigny à l'Auzon de Chenevelles. Il est appelé "ruisseau du vau" en 1631.

On trouve à Badard, un ensemble de bâtiments du XVème et XVIIème siècles, un  petit moulin et des vestiges de douves alimentées par un chenal, un four à pain... L'ensemble forme un petit hameau.
La maison principale a été édifiée pour moitié au XVIème siècle, , l'ancien moulin date du XVème siècle.
De très belles cheminées datant du moyen-âge aux armes des Marquet de Badard.
Le titre est attaché au domaine, ainsi donc chaque propriétaire devient marquis ;-)
Ici se trouve le berceau des  Marquet.
L'"ancêtre" François Marquet y épouse en 1540 une certaine Marie Corme. François Marquet est maître chirurgien à Châtellerault, c'est le premier carabin de la famille en quelque sorte !


Source : dictionnaire topographique de la France. par L.Redet (Archives de Poitiers).

Grâce à vos commentaires on aura peut-être ...Un p'tit plus pour le tout !


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8 commentaires:

  1. Le bel endroit ! il y a 20 ans, quand nous cherchions quelque chose à la campagne, nous avons manqué racheter un hameau dans un coin paumé de la Creuse - mais comme nous n'avions pas le projet de quitter le Berry, nous avons laissé l'affaire, des fois, je me demande ce que ça aurait donné, nous là-bas.....

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  2. Merci Lulu Que dire après avoir dû partir d'un tel paradis ! Badard aime qu'on l'aime : ses terres sont capricieuses et dures, il faut les prendre au bon moment, mais elles ont su se montrer reconnaissantes, j'ai en souvenir une phrase de celui qui les a achetées : "vos terres sentent bon"! Pour les bâtimens superbes mais totalments irrespectés, ce fut long, pénible mais nous avons réussi à redonner une âme au hameau avec peu de moyens Nous avons découvert ds trésors ; sous un taillis de ronces, un four à pain authentique, une source merovingienne bâtie, un dolmen...
    Ne parlons pas des habitations : les cheminées néogothiqyes étaitent soient par terre, soit disparues (nous avons retrouvé les pierres par hasard dans un tas) soit transformées en placards ! Je vous montrerai les photos : ce n'est point critique vis à vis des prédecesseurs, Badard devait ,être que rentable et l'intérieur de piéces de 7 x7 s"est retrouvé en pièces de 3x3, les vieilles tomettes recouvertes de béton recouvert de "granito", le poutres superbes coffrées dans un cache bien droit, nous avons démoli et retrouvé dans les murs l'ancienne histoire, les traces d'anciens escaliers, c'est ainsi que nous avons su que Badard fut aussi couvent mais nous n'avons pas su savoir de qui !Nous étions étrangers, et détériorons l'oeuvre de nos prédécesseurs très bien intégrés, donc silence.... Mais que Badard revive, même sans nous, ce sera bien pour ce fief ; 20 ans a trimer pour lui redonner un peu de sa noblesse et devoir le quitter ! Merci Lulu
    Vous &avez mis en photo le "moulin" du 15e, l'intérieur était rose violet pour les murs et vert pour le lino...La cave avec souterrain fut le repére de pipistrelles très cordiales ainsi que de lapins??? Je m'arrête... Merci

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  3. Merci beaucoup Lanina pour ce partage de vos souvenirs, parfois douloureux à ce qu'il semble. Les lieux revivent encore quand vous en parlez si bien.

    Et merci à toi Lulu, tout va très bien, Madame la presque marquise ;-)

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  4. Ah Lanina, comme je comprends ton émotion (on va se tutoyer de prinçaysse à marquise c'est mieux), moi aussi tu sais je reste ici une étrangère, je connais bien ce sentiment, cette mise à l'écart, cette méfiance, en plus je ne suis pas du genre à lutter contre, et pourtant cette maison de Prinçay, quel déchirement serait pour moi de la quitter. Moi aussi les larmes me viennent à te lire !
    La Chapelle-Roux est un endroit superbe, très vallonné, alors qu'à Availles tout est plat. J'y retournerai, peut-être le feront nous ensemble d'ailleurs ?
    Merci merci Lanina de tous ces documents, ces photos !
    Anne, oulala qu'est ce que ça aurait donné nous à Paris ????
    Odile, si jamais j'arrive devenir propriétaire d'une petite cabane sur Badard juste pour faire ma Pompadour, on se fera un feu d'artifices comme à Versailles, les filles promis !

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  5. Ce dolmen pourrait-il être la tombe d'un des marquis, qui se serait suicidé à cause d'un amour impossible? La légende dit qu'il était amoureux d'une de ses servantes.

    Est-il sur la rive Archigny, ou sur la rive Chenevelles ? Difficile de le localiser avec la flore qui a repris le dessus...

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  6. Bonjour "Curieux" et bienvenue ! Lequel des marquis serait mort d'amour ? La p'tite Marie Corme serait-elle la délaissée, d'ailleurs d'où vient-elle cette dame là ? Allez racontez encore, on est tous curieux d'en savoir plus !
    Merci de votre visite et à bientôt j'espère !

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  7. Le dolmen amenagé par un berger avec des briques gallo romaines est sur Chénevelles , au début de la route à gauche, il y a une "passe" pour y entrer, il se trouve sur le flanc de la pente vers les arbres à 25 métres à l'intérieur du parc , nous ne l'avions pas dégagé (pas le temps), c'est dans ce perc que se trouverait une villa gallo-romaine ! Nous sommes heureux que le nouveau propriétaire aime BADARD et bon courage à lui pour prendre la suite, il y avait en plus 250 ha de terres a s'occuper et un troupeau sans aide... j'espère que la tempête fut douce, en99 Badard l'a prise de plein fouet...j'ai posté mais mon post n'est pas paru, tant pis ! Amitiés

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  8. Si c'est vers 1770, la servante était Marie Garandeau ! Le monde est petit !

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